Captain America: First Avenger (2011) n’est pas qu’un simple film Marvel, c’est une machine à remonter le temps, direction la Seconde Guerre mondiale, avec des nazis, des super-sérums, et un Chris Evans qui transforme son gabarit de scout gringalet en celui d’un héros taillé pour soulever des tanks. Ce premier opus nous présente le célèbre Steve Rogers, un homme plus patriote qu’un cheeseburger, devenu la figure de proue de l’univers cinématographique Marvel (MCU).
Au menu : des explosions, des méchants très méchants, une dose généreuse de nostalgie et un soupçon d’humour. Si vous êtes prêts à embarquer dans une aventure rétro-futuriste où le patriotisme est aussi vif que les couleurs du costume de Captain America, attachez vos ceintures étoilées.
Steve Rogers (Chris Evans), un gringalet au grand cœur, rêve de combattre pour son pays, mais son physique de haricot vert le rend inapte à l’armée. Son destin change lorsqu’il devient le cobaye d’un programme scientifique secret : le projet Rebirth. Résultat ? Un super-soldat capable de casser des portes en métal à coups de poing.
Armé de son légendaire bouclier et soutenu par Peggy Carter (Hayley Atwell), il affronte le terrible Crâne Rouge (Hugo Weaving), chef de l’HYDRA, une division occulte nazie armée de technologie extraterrestre. Tout cela, bien sûr, avant de finir congelé comme un glaçon pendant 70 ans.
Si Captain America: First Avenger a un charme indéniable, c’est grâce à son ambiance années 40. On y retrouve des décors inspirés des vieilles affiches de propagande, des scènes de guerre stylisées, et un soupçon de technologie futuriste qui ajoute une couche de science-fiction. On apprécie particulièrement les clins d'œil au style des serials des années 30, où les héros affrontaient des ennemis avec panache et patriotisme.
Le réalisateur Joe Johnston, déjà connu pour Rocketeer, excelle dans cette recréation historique légèrement fantasmée. Mais attention, sous cet enrobage rétro se cache une intrigue qui reste somme toute classique : un gentil héros, un méchant vilain, et une course contre une arme de destruction massive.
Le rôle de Steve Rogers a transformé Chris Evans d’un acteur plutôt discret en véritable icône. Son interprétation du jeune homme faible mais courageux est touchante, et sa transformation en super-soldat impressionne autant visuellement que sur le plan émotionnel. Bien sûr, le moment où il émerge de la machine à super-sérum, torse nu et luisant, est gravé dans la mémoire collective (et probablement dans quelques écrans d’ordinateur).
Hayley Atwell brille dans le rôle de Peggy Carter, une femme forte et indépendante qui tient tête à ses homologues masculins. Son alchimie avec Steve Rogers est indéniable, même si leur romance reste en retrait face à l’action. Leur histoire tragique – interrompue par un accident de congélation intempestif – ajoute une dose d’émotion qui se ressent bien plus tard dans le MCU.
Hugo Weaving, connu pour ses rôles iconiques (Matrix, Le Seigneur des Anneaux), s’attaque ici à Crâne Rouge, un nazi avec un visage qui semble tout droit sorti d’une fête d’Halloween. Si son interprétation est impeccable, le personnage lui-même manque un peu de relief. Dommage qu’un méchant avec une telle présence visuelle n’ait pas bénéficié d’un développement plus profond.
Les scènes d’action de First Avenger sont efficaces sans être mémorables. Steve Rogers court, saute, lance son bouclier comme un frisbee mortel, et ça fonctionne. Mais on sent que le film se concentre plus sur l’installation du personnage et de son univers que sur des scènes spectaculaires à couper le souffle.
Le film se termine sur une note amère : Steve Rogers, après avoir sauvé le monde, se sacrifie en s’écrasant dans l’Arctique. Mais Marvel oblige, il revient 70 ans plus tard pour une rencontre avec Nick Fury et les prémices des Avengers. Une conclusion qui laisse un goût d’inachevé, mais qui ouvre surtout un nouveau chapitre palpitant.
Captain America: First Avenger n’est peut-être pas le meilleur film du MCU, mais il joue un rôle crucial en posant les bases de l’histoire de Steve Rogers. Malgré ses imperfections – notamment un méchant un peu sous-exploité et des scènes d’action parfois conventionnelles – il reste un film divertissant, porté par un Chris Evans charismatique et une ambiance rétro réussie. Un bon départ pour le héros étoilé !
Les + : transformation spectaculaire de Chris Evans, ethétique rétro réussie, Hugo Weaving en Crâne Rouge convaincant, itroduction d'un personnage culte du MCU
Les - : action parfois générique, manque de profondeur des personnages secondaires, intrigue prévisible
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